Carnet de voyages

  • Hivernage bateau - bateau tout nu

    Petit rappel des faits pour ceux qui n'ont pas suivi. En même temps, je n'avais pas fait de billet, donc je ne vous en veux pas.

    Début d'année, espérant pouvoir naviguer plus souvent sur mon bateau, j'avais pris comme décision de convoyer mon bateau vers un port plus proche de chez moi. Décord moins sympa, mais plus près de la maison. Le 5 janvier, après un réveil trés matinal et trés froid, le moteur n'a pas voulu démarrer m'obligeant à rester sur Portbail un peu plus longtemps. Ce temps m'a permis de remettre en cause ma décision et de me donner une année de plus pour trouver des solutions pour naviguer plus souvent sur ce magnifique plan d'eau. Donc finalement, le bateau reste sur place et le moteur suite à sa révision et son changement de courroie distribution est prêt à repartir.

    Hivernage bateau - bateau tout nuC'est donc plein de motivation, accompagné de mon père, célébre équipier du bateau, que nous remettons le moteur en place pour la nouvelle saison.

    Le taud de grand voile qui est un peu grand doit retourner chez All Purpose pour un ajustement. Nous en profitons pour envoyer les deux voiles (dites plates) en révision.

    Le bateau n'est pas trop humide, mais une partie du matériel est dépose (électronique, spi, rideau....).

    Sans sa GV sur la bome le bateau semble tout nu.

     

    Vivement la reprise qui j'espère sera bientôt

  • L'eau pression

    Mon corps est à l'arrêt
    Rien faire, rien faire
    Sans bouger, ni respirer
    Rien faire, s'en satisfaire

    Pas sortir, pas prendre l'air
    Rien faire, vivre en solitaire
    Les maux sont découverts
    Rien faire, rien dire, se taire

    Voir les éléments défiler
    Rien faire, ne plus penser
    Pas de bruit, se laisser couler
    Rien faire, le temps s'est arrêté

    Sentir le fond, sentir la pression
    Ivresse et oppression
    Sont mes nouveaux compagnons
    Décider, rester ou remonter

    Ne pas se laisser anéantir
    Décider, bouger ou s'évanouir
    La tête prend sa décision
    Décider, remonter, respirer

    L'impulsion est donnée
    Dure est la remontée
    Toujours vouloir avancer
    Lente est la remontée

    En bas ne pas regarder
    Toujours s'activer
    En haut ne pas regarder
    Ne pas renoncer

    Par la lumière, je suis happé
    La surface est percée
    Respirer, oxygéner
    Réanimer, rassasier

    Un bout de moi
    Est rester au fond
    Un bout du fond
    Est resté en moi
     

  • Ouverture du site de alexandre

    Ceci est un exemple de billet. Le blog peut vous permettre de parler de votre actualité ou recueillir vos dernières créations, vos pensées, vos recettes de cuisine, vos derniers voyages...

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  • Convoyage entre potes

    Eh bien voilà, c'est fait, le premier week end à bord de Samba Lele en navigation est arrivé, il a fallut travailler dur pour que le bateau soit prêt en heure et en temps, mais avoir une date buttoir un peu tôt dans la saison, permet de se surpasser un peu.

    Ce week-end commence par une soirée et une nuit à  bord pour s'amariner. Une bande de copains qui se retrouvent à bord à écouter de la musique en buvant l'apéro, jouer de la guitare et même jouer au ping pong sur la table du carré, ca se termine par une soirée plus longue que la nuit. Tous les ingrédients sont réunis pour transformer cette soirée en instant mémorable qui restera dans les esprits des protagonistes pour plusieurs années, voir toute la vie.

    Le lendemain, après trop peu d'heure de sommeil nous partons dans un vent très faible de face, une mer hachée de face également, tout comme le courant d’ailleurs.

    Dés les premières secondes de navigations, les coups de gueule, les coups de fatigue, les coups de mou, les coups de blues des travaux s'évaporent d'un seul coup.

    Avec ses conditions, nous n'avançons pas, vitesse fond 3-4nds. Le soleil promis ne vient pas, le vent a beau être faible, il est glacial et fait son œuvre de sape et nous refroidi toute la journée. Les épaisseurs de vêtement augmentent au fur et à mesure de la journée, mais les corps ne se réchauffent pas. Nous avons retrouvé un peu de chaleur et une mer plus praticable à partir des Iles Saint Marcouf. Mais la soirée de la vieille a déjà agit sur certains estomacs.....

    Malgré une fin de parcours à une vitesse correct 7-8 nds, nous ne pouvons pas récupérer le retard pris au début de journée et devons abandonner l'idée de dormir à Cherbourg, les courants devant défavorables pour passer le raz Barfleur. On fera escale a Barfleur. En partant de bonne heure, et en passant le raz de Barfleur un peu à contre courant il reste encore un espoir de passer le raz Blanchard et arriver à Portbail le soir.

    En arrivant au port de Barfleur, un copain d'un des équipiers nous attend sur le quai et nous propose de boire une bière au chaud tout en suivant le résultat des élections. En quelques secondes, le moral des troupes est de retour.

    A bord, notre maitre cook de la soirée, nous concocte un repas chaud, calorique et bienfaiteur. Les papilles se régallent, les corqs finissent de se réchauffer, la nuit promet d'être belle.

    Bizarrement la soirée fut plus courte que la veille et la nuit plus longue.

    Le lendemain, au réveil, les nouvelles ne sont pas top, la météo annonce plus de vent que prévu, le passage du Raz Blanchard est compromis, après avoir pris l'avis du moustachu (mon père), il faut se rendre à l'évidence, il n'est pas raisonnable de passer le raz par force vent contre courant avec des vents de 18-20nds sur un bateau pas encore prêt. Direction Cherbourg.

    Au vu de l'état de la mer, et du vent sur le plan d'eau, le premier ris est préparé. On réduit la surface de la grand voile pour mieux passer le vent qui s'est levé dans la nuit.

    Sortie du port, un vent de 17-20nds nous attends, le ris est le bien venu. Le bateau malgré une mer un peu formée, on avance entre 7 et 9 nds au prés bon plein  le temps de s'écarter de la cote, la remonté vers le nord se fait en mode rapide 9-11 nds sur la surface, 10-12nds sur le fond, une fois dans le raz de Barfleur, la mer se calme, à l'horizon, pareil, nous coupons donc un peu à travers chemin au portant, la ballade vers Cherbourg est calme, trop pour certains, nous larguons le ris, le bateau reprend de la vitesse.

    Ce qui est le plus étonnant, c'est que la partie qui nous aura apparue comme la moins remuante sera le raz de Barfleur par 4-5bft.

    En approche de Cherbourg, nous voyons au loin le Normandy Express, un Ferry rapide qui traverse la Manche en 1H30, je préviens le barreur que même si le bateau est loin, dans 5 min il sera sur nous, il faut donc le surveiller. Si la grande gueule du bord (je ne le cite pas de nom, mais il se reconnaitra en souriant) me croit, il est étonné. Sa vitesse d'approche de 35nds est impressionnante. Quelques 5 min après son apparition, il est prés de nous, la vague que fait ce bateau ne fait pas rire tout le monde, mais en approche de la rade de Cherbourg celui ci doit ralentir, passe à côté de nous en ne faisans que peu de vagues, mais suffisamment pour mettre le bazar sur le plan d'eau. La mer devient désordonnée. Le barreur du moment se fait surprendre par le courant traversier, et nous devons changer notre de 20-30° pour ne pas finir notre croisière dans la digue de la rade.

    Ce changement de cap fait accélérer le bateau, ce qui nous permet de rentrer dans la rade en battant le record de vitesse du week-end : 13.4nds. Le barreur a le sourire jusqu'aux oreilles.

    Amarrage au ponton, doucement mais surement selon le skipper, trop vite selon l'équipage. Le temps de retirer nos vêtements et gilet de sauvetage, nos chauffeurs arrivent. Apéro rapide, dernier repas tous ensemble à bord. Le dessert à peine terminé, il faut ranger le bateau pour ne pas être trop tard.

    Nos chauffeurs nous ramènent à Portbail ou nous attend notre voiture.

    Je profite de mon passage à Portbail pour faire le point avec le capitaine du port, puis dernier trajet avant la maison.

    Dans la voiture, c'est le silence, car seul le chauffeur ne s'endort pas, ouf.

     

    La saison commence bien.

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  • Démarrage officiel des travaux d'hiver

    Aprés avoir débarrasser Samba Lele de tous ce qu'il y a avit à bord, les travaix d'hiver peuvent enfin commencer. La principale activité sera la remise en état de l'intérieur du bateau, avec poncage, enduit du carré, d'une partie de la coque babord et d'une grosse partie de la tribord. Dans ces conditions, hors, de questions  de laisser trop de chose à bord.

    Le 20 janvier, je récupére le moustachu (Jean-Pierre pour ceux qui n'ont pas suivi) chez lui et nous voilà parti vers le port. Nous réglons les affaires courantes au port ; facture et nouveau contrat pour l'année en cours puis route vers le bateau.

    Le fond du port est gelé, normal, ce matin le thermomètre annoncé -9°C, mais pas de panique le bateau avait été hiverné pour le grand froid. Toute les pompes avaient vidées, et les robinets ouverts. Bonne idée, car nous avons put constaster des stalactiques sous le robinet de la salle de bain.

    A bord, chacun retrouve ses marques et les habitudes sont vite reprisent. Plusieurs chantiers sont lancés.

    Dans l'après midi, nous avons rendez vous avec Pierre Asselin de chez My Splice, pour prendre les côtes du gréement dormant en vu de son remplacement.

    Le fond du port gelé Eau gelée à la sortie du robinet

  • The english news

    Je profite d'un accés wifi pour redonner un peu de nouvelles, des 'news' comme ils disent ici, mais avant de reparler d'ici, reprenons où nous en étions.

    Aprés avoir été acceuillit par deux personnes charmantes à Barfleur, et visiter le port, nous avons passé une nuit bien au calme.

    Le temps n'était pas parfait, mais nous en avons profité l'aprés midi pour faire une ballade un phare de Gatteville, le deuxiéme plus haut phare d'europe et de France avec ses 70 mètres. 4km de ballade à travers la nature, mer d'un côté, campagne de l'autre. Les filles marchent bon train, elles sont ravies de voir cet édifice de prés. Arrivé au pied de ce monument, la tentation est trop grande pour les filles, elles veulent monter en haut, surtout qu'il est visitable. Nous nous attaquons donc à l'asecenssion des 356 marches éclairées par 52 fenêtres. Personne ne se plaind. Arrivés en haut, les yeux s'ouvrent en grand car la vue est superbe.
    La descente se fait facilement, tout comme le retour avec un géocaching pour cloturer la journée.

    La journée suivante commence par la visite de Stéphanie que nous avons invitée à boire un café à bord, vu qu'elle doit déposer sa fille à l'école de voile le matin. Courses au super marché, ballade, bricolage, plage, bref une journée de vacances classique.

    Vient le moment de quitter la France pour l'Angleterre, départ à 10H00 avec un vent faible de travers et des nuages. Nous passons le raz de Barfleur, prés du phare mais pas trop, pour limiter les remous. Le vent de 2-3bft nous propulse gentillement à 6nds, ce n'est pas trés rapide pour notre bateau, mais plus que ce que je pensais vu les prévisions météo. Si personne ne vomit, mais les filles sont limites et trouvent la route un peu longue. Le vent se renforce légérement, le bateau accélérre un peu. Nous nous laissé déporté à l'ouest par les courants, car ils doivent s'inverser et se renforcer à l' approche de l'ile de Wight.
    Le rail des cargos se passe facilement et rapidement. Nous finissons notre périple sous spi, mais notre navigation plus rapide que prévu ne nous permet pas de bénéficier  des courants inverses, et nous nous retrouvons un peu trop à l'ouest ce qui nous permet de longer une partie e l'ile de Wight.
    L'entrée dans le solent impressionne Amélie, il y a des cargos partout, avec des voiliers aux endroits restants.
    Nous nous amarrons dans une charmante marina à 20H00.

    Notre première journée en Angleterre est occupée à visiter les abords du port, préparer notre journée du lendemain et visiter un musée sur les sous marins. Captivant pour les grands comme pour les petits.

    Le lendemain, nous prenons le bateau bus pour aller visiter Portsmouth. Le temps est un peu bouché, mais peu importe, les visiteurs sont motivés et courageux. Nous attersissons au pied de la tour Spinnacker. Impressionnant de hauteur. Puis lors de notre ballade, nous visitons un village de magasins d'usine. C'est trés beau, trés propre, les prix sont assez interressants mais nous partons dans le vieux Portsmouth. Si ce quartier est joli, ce n'est pas si typique que cela. Nous nous arrêtons manger dans un pub le midi de superbe et excelents hamburgers. Nous continuons notre visite par une visite d'une cathédrale. Les édifices religieux, sont beaucoup mieux entretenus qu'en France, et beaucoup plus lumineux. L'arrivé de la pluie écourte quelque peu notre ballade, et nous rentrons au bateau.

    La pluie a continuée de tomber toute le nuit et le lendemain matin également. Nous profitons de ce moment pour jouer ensemble, faire un peu de bricolage (encore et toujours) et une lessive. Dés que la pluie s'arrête, nous allons faire deux géocaches, puis préparer la navigation pour demain.

    Réveil sous un vent assez faible pour la semaine, je prépare le bateau ; rangement, prise du premier (réduction de la grand voile), vérification que tout est OK. On déjeune, rapidement, puis départ pour l'ile de Wight. Le vent est modéré 17-20nds, nous sommes poussé par un cargo dans le chenal, nous envoyons vite les voiles pour commencer notre navigation au prés. Le vent vient juste d'ou on veut aller, comme les courants. Nous aurions put partir plus tard pour avoir les courants avec nous, mais le vent va se renforcer dans l'aprés midi avec 30nds établi, ce qui commence à faire beaucoup avec des pitchounettes à bord. Alors que nous régattons avec un monocoque de 12-13 métres, un catamaran à foils nous double trés rapidement. C'est léquipe qui s'entraine pour l'admiral's cup. Le bateau vole audessus de l'eau, c'est magnifique et impressionnant à la fois.
    Nous le recroisons avant de rentrer dans le port.

    Une fois ammaré, nous mangeons et partons visiter cette ville qui est donnée pour être la Mecque de la voile. Même si j'y étais déjà venu avec papa, je trouve cette ville toujours aussi belle, les filles sont de mon avis. Nous flanons dans les rues, profitons du spectacle, nous faisons nos touristes heureux.

    Une quinzine de Dragon (petit voilier de régate) rentre dans le port à la voile. Ils passent au raz de nous. Puis vient le moment ou de nombreux J111 (gros monocoque de course) rentrent. C'est leur championnat du monde. Le niveau est élevé.

    Le soir nous busons un coup avec des francais qui sont amarrés à côtés de nous. Ce sont les premiers francais avec qui nous discutons depuis notre arrivée en Angleterre. Demain rien de prévu, mais c'est le carnaval le soir, ca va être chaud...

  • Billet d humeur du 27 juillet 2016

    5 jours que nous sommes en vacances à bord de Samba Lele. Mon dieu que le temps passe vite. Nous sommes partis avec Amélie samedi midi de Dives après que Michel et Manou nous est ait déposés sur le bateau.

    Nous avons pris la route en direction  de Saint Vaast. Trois options étaient possibles, route direct avec le vent dans le nez donc impossible ou nécessitant de nombreux virements de bord. La route au large pour éviter les courants contraires en fin de parcours mais une navigation au près. Dernière solution longer les côtes en espérant avoir la brise thermique qui se lève avec la chaleur. C est derrière option que nous prenons et qui s avec payante puisque nous naviguons avec un vent de bon plein et travers jusque là pointe du raz avec une vitesse comprise entre 6 et 8 nds

    A partir de la le soleil disparait derrière les nuages avec la brise thermique.

    Nous nous retrouvons avec le vent synoptique (celui des prévisions météo) faible et presque dans le nez. Le bateau ralenti les courants s inversent. La mer étant relativement calme nous décidons de nous arrêter aux îles saint marcouf pour dormir.

    Dans la nuit un catamaran qui était au mouillage à côté de nous s approche dangereusement, je veille de 23h00 à 2h30 dans le carré avec Moitessier sur la longue route en tant qu'equiper. Mais rien à signaler il restera toujours à plus de 15 mètres de nous. Avant le retrouver sa place avec la renverse des courants

    Le lendemain matin nous visitons l ile puis prenons la route de la pointe du val de saire pour y retrouver nos filles que papa et maman nous ramènent.

    Les filles sont heureuses de nous revoir et de monter à bord. Nous mangeons saucisses et merguez grillés. Le léger clapotis agité doucement le bateau. Les coeurs sont assez accrochés.

    Je profite que papa soit la pour faire une montée dans le mat et installer les girouettes.  Un problème technique impose une double ascension.

    Au moment de déposer papa et maman nous croisons Stéphanie. Cela fit des années que je n ai pas vu cette cousine. Nous nous donnons rendez vous le soir pour manger ensemble en famille au petit restaurant de la plage.

    Nous passons une excellente soirée en prenant des nouvelles de chacun et en évocant quelques anciens souvenirs. 

    Nous prenons le café ensemble à bord du cata. Si l aller se fait à pied, le retour se fait en annexe car la mer est montée pendant notre fin de soirée. Le retour de nuit dans un bateau de 2m60 amuse nos hôtes.

    Nous commencons notre lundi par une tentayive de peche a pied. 3 bouquets (grosse crevette) sont péchés. Ce n est pas énorme mais les filles sont contentes.

    Nous sommes invités l après midi par Stéphanie a un centre équestre qui est à quelques pas de la baie. Nous traversons la baie en annexe motorisée. Faisons un petite ballade à pied durant laquelle nous croisons Steph qui refait une clôture.  Nous allons ensemble à son centre ou elle équipe un poney pour Ines. Lise préfère l marché à pied.  En court de route Lise revient sur sa décision elle veut essayer. Au moment de faire demi tour nous inversons les rôles. Les filles sont ravis de leur ballade.

    Nous devons marcher un peu dans la vase avant de pouvoir faire flotter l annexe. Nous profitons des courants et du vent pour rentrer tranquillement au bateau au milieu des mouettes, sternes, goélands et aigrettes qui nous regardent passer comme les vaches regardent passer les trains.

    Mardi nous attendons Michel et Manou. Bricolage et rangement pour les grands, jeu pour les filles. Nous finissons une partie de cartes quand nos invités arrivent.

    Les filles sont super contentes de revoir leurs grands parents. Nous festaillons à bord. Pour digérer avec Michel nous nous attaquons à la dépose du safran babord qui est de plus en plus dure,  la faute à une bague qui gonfle dans l eau. Une erreur de débutant. Je ne me suis pas méfié du matériau...

    Michel tape sur la mèche depuis le dessus pendant que sous l eau j actionne le safran. Excessivement physique mais il faut trouver une solution. La partie métal quitte le manche en bois et il me faut plonger à 3 mètres pour chercher une petit morceau de fer au fond de l eau. La troisième descente est la bonne. Nous reprenons le chantier dans la foulée. Michel ne compte pas ses efforts non plus, mais à force d efforts et de transpiration le safran sort. Nous retirons un cale et remettons le safran en place. Les essais sont concluants.

    Nous allons terre pour se ballader et faire une recherche de geocache. Nous expliquons au Morin le principe et c est Michel qui trouve la geocache.

    Les filles goûtent sur la plage pendant que les grands cherchent des grains de café.

    Les moins nous quittent et nous cherchons nos clefs.... Elles ont été retrouvées sur la plage et remise au centre de voile, nous sommes soulagés.

    La soirée est calme, contrairement à la nuit. Le vent s est levé a tourne dans la nuit et la mer à suivie.

    Mercredi, bricolage en vu de notre navigation de l après midi. Des détails mais indispensables pour une navigation en sécurité.

    Repas rapide et navigation vers Barfleur. Le vent est assez fort mais la mer est plate. Nous avons pris un ris par prudence, mais le bateau avance correctement 8-10nds.

    Ce port est fort sympathique et nous sommes acceuillis par deux personnes. Top.

    Nous nous ammarons le long du quai au fond du port. Le port est calme. Une fois le bateau amarré nous partons visiter les abords du port. C est typique d un port de pêche avec des maisons tout en granite.

     

    Bref, cela fait 5 jours de bonheur sur ce bateau. Les heures de poncage sont bien loin, et les nombreuses personnes qui nous félicitent sur la beauté du bateau nous vont droit au coeur. Ça fait super plaisir.

  • Mise à l'eau 2016

    Ca c'est fait !!!

    Il faut bien reconnaitre que l'on attendait ce moment depuis longtemps. Il hantait nos nuits et nos rêves. Pensez donc ; si le bateau est sorti depuis 7 mois, nous travaillons à temps plein nos week end et congés depuis 5 mois. Plus de 1000 heures de démontage, grattage, poncage, j'en passe et des meilleurs pour réaliser la premirère partie de cette réfection.

    Les corqs et les nerfs ont soufferts. Une tendinite à l'avant bras, une déchirure musculaire à l'épaule, un zauna, un lumbago et des yeux si creusés certains matins qu'ils faisaient penser aux Grand Canyon, les vacances vont être les biens venues.

    Le remise en état du bateau est un super projet, aussi sur le point technique que familial mais la cadence imposée était très voir trop forte.

    Nous pensons avoir fait entre 60 et 70% des travaux de réfection. L'hiver prochain sera plus calme... tant mieux.

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