Olibrius est à l'eau

ENFINNNNNNNNN !!!!!!

Jamais je n'ai autant attendu une mise à l'eau de bateau. Depuis début février que l'acte d'achat a été signé, j'attends ce moment. Mais entre la finalisation de la vente du cata, les différents confinements, le démontage du trimaran, la gestion du transport... les attentes se sont multipliées et cumulées à chaque fois. Si je devais changer le nom du bateau, il s'apellerai "désiré". Cela fait un mois que le bateau attend sagement sa mise à l'eau sur le parking du port.

Mais cette fois c'est fait, le bateau est à l'eau.

Mais revenons un peu sur ce week-end marathon effectué lors de la mise à l'eau.

Samedi au matin rendez vous avec mon père pour préparer le montage du bateau. Il faut commencer par le rapprocher de la cale de mise à l'eau. La remorque est attelée à la voiture, le parcours se fait au ralenti. En arrivant sur le parking, mon oncle passe pour dire bonjour, on va le séquestrer pour qu'il nous aide. Nous n'avons pas besoin d'insister beaucoup, il était un peu venu pour ça aussi. Merci à lui.
Nous commençons par descendre les flotteurs de la remorque. A trois, c'est un peu lourd, mais ça va. Ensuite mise en place des bras de liaison. C'est un peu un jeu de Tetris, il faut avancer l'un pour déplacer l'autre avant de revenir sur le premier. Avec un peu de patience, les deux bras de laissons trouvent leur place. Etanchéité, serrage des boulons, mise en place du trampoline.
En début d’après midi, on se retrouve tous, mon père, ma mère, mon oncle, Sabine, pour mettre en place les flotteurs. Un copain passe, nous sommes 6, ce sera juste le bon nombre, c'est sont quand même un peu lourd et on a pas encore l'habitude. Les flotteurs sont en place, pas complétement mais ça suffit pour avancer.
Pendant que les filles font l'anti-fouling, les hommes finissent de préparer le mat, et tous les petits à côté pour être prêt pour la mise à l'eau du bateau demain. Tout sera prêt juste à temps le soir et nous serrons à la maison juste avant le couvre feu.

Dimanche matin, j'arrive sur le bateau en premier, mon oncle en deuxième, mon père arrivera un peu après en tracteur. On passe des amarres sur le ponton d'à côté pour déhaler le bateau tranquillement. La girouette est mise en place on peut mettre le bateau à l'eau.
Le remorque est attelée à l'avant du tracteur pour que ce soit plus simple de manoeuvrer. Malgré cette disposition la remorque est difficile à manoeuvrer, elle se met vite de travers. La manoeuvre est difficile, mais à force de patience, le bateau goute à l'eau salée normande pour la première fois. Entre temps, mon oncle qui était à bord du bateau pendant la manoeuvre a failli tomber du bateau, on a frôler la catastrophe.
Le bateau est amarré au ponton le temps que la mer monte pour être sûr qu'il n'y ait plus de courant. Pour passer de la cale de mise à l'eau au lieu de matage, il faut passer entre deux pannes avec des bateaux à moteurs qui ont leur moteur relevée et leurs hélices en l'air tel des éperons. Avec une largeur de 12 mètres et mon bateau qui fait 6.5 métres, la marge n'est pas nécessaire, surtout que sauf à l'etale, le courant est traversier.
La dérive est descendue et nous partons. Le bateau est finalement maniable, et en l'absence de vent et de courant, il n'y aura aucune inquiétude dans ce passage assez étroit.

Le bateau glisse tout seul, pas besoin de mettre le moteur à fond pour avoir une vitesse correcte, pourtant le moteur est de faible puissance. Nous allons faire un petit tour dans le havre, puis retour dans le port avec amarrage au ponton visiteur.

Nous prenons un apéro ensemble, avant déplacer le bateau à l'emplacement de matage.

Nous halons le bateau à la main pour le positionner prés du quai. A marée basse, la hauteur du quai sera un allié pour hisser le mat. Le bateau est amarré avant le repas, nous mangeons pendant que la mer baisse.

Le mat est préparé avec des maintiens latéraux, et papa est venu avec son tracteur, car c'est le tracteur qui va hisser tirer sur la drisse pour dresser le mat. Pour que le pied de mat soit en place, il faut hisser un peu la tête de mat. Un escabeau est positionné sur le ponton et je maintiens la tête de mat assez haute le temps que mon père aille au tracteur et comme la traction. Les filles surveillent que le pied de mat ne sorte pas de son emplacement. Avec l'aide du tracteur, et la hauteur du quai, le mat trouve vite et sans effort  sa position. Tout le monde est soulagé car c'est un manoeuvre délicate.

Le bateau ne peut rester ici le temps d'une marée, il faut le remettre au ponton visiteur, mais la mer ne montera qu'une fois le couvre feu acté. Nous décidons avec Sabine de dormir à bord. Dés que le bateau lève, je me mets à l'eau et tire le bateau à la main jusque le ponton visiteur dans moins de 50 cm d'eau.

Cette première nuità bord sera douce et agréable.

Bras de liaison en placePrêt pour la mise à l'eauAu ponton visiteurEn attente du matageMater

 

olibrius mis à l'eau

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