Préparation à la refection

Il a fallut commencé par démonter les voiles, heureusement, Seb le patron du port nous a laissé nous mettre au ponton, ce qui a permis de descende plus facilement les voiles. La grand voile est partie directement chez le voilier pour une révision complète, le foc y avait eut le droit l'année dernière. La bome est arrivée à la maison pour une révision et une modification ; ajout d'écarteur de lazy bag.

Tous les câbles électriques ont été démontés, nous réfléchissons avec papa pour les passages de câbles afin qu'ils soient les plus discrets possibles. On a des idées, mais on préfère prendre notre temps pour être sûre de trouver la meilleure solution. On a encore plein de chose à faire à bord, ce n'est pas l'urgence.

Tous les bouts sont démontés, puis lavés, sécher avant d'être stockés à la maison.

La veille de la sortie de l'eau nous changeons de ponton pour pouvoir démonter les safrans.
Une des bagues du safran tribord est bloquée, ce qui rend la barre assez dure. Pas besoin de forcer beaucoup pour démonter la goupille qui maintien le safran bâbord en place. Nous l'avions démontée l'hiver dernier. Oxydée dans son support elle avait résistée assez longtemps. Malheureusement, nous n'avions pas put démonter complétement le safran par manque de hauteur sous le bateau et donc démonter la bague HS. Nous profitions de la marée haute pour avoir assez de hauteur sous le bateau cette fois ci. La descente du safran est un peut plus compliqué, nous devons taper dessus avec des cales en bois, c'est lent, mais ça avance. Alors qu'il reste 10cm de méche dans la bague basse, nous n'arrivons plus à faire descendre le safran. Il nous reste 2 heures avant de ne plus avoir assez d'eau et il nous reste un safran à faire. Pas le choix, il faut plonger pour aider le safran à partir au plus vite. Heureusement, j'avais prévu le coup et pris ma vieille combinaison de planche à voile.

C'est impressionnant ce que le néoprenne peut rétrécir avec le temps, surtout au niveau du ventre...

Pour la mise à l'eau, il ne faut pas de poser de question et y aller franchement après s'être mouillé la nuque. POOUUU c'est froid, enfin je veux dire vraiment froid. Je vérifie la fixation du safran (un bout pour le récupérer) puis force pour le descendre. Je pose mes pieds sur le dessus du safran et le dot sous la coque, en m'arc boutant, il vient facilement. Je garde la mèche du safran dans les mains et remonte à la surface... enfin j'essaye. La mèche inox m'entraine vers le fond. J'accélère le battement des jambes et remonte difficilement à la surface. Papa récupére le safran sur le ponton. Et d'un...

La goupille du deuxième safran est récalcitrante, elle ne veux pas bouger. Nous cherchons des solutions pour la faire bouger, gros marteau et chasse goupille, mais rien n'y fait. Je reste en combinaison au cas, ou il faille retourner à l'eau. Aucune solution ne fonctionne, la goupille est plus forte que nous. Le bateau se pose en douceur. Les oeuvres vives (la partie du bateau qui est sous l'eau) est vraiment sale, bien plus que ce que je pensais. Il y a prés de 2 cm de coquillages à certains endroits.

Nous commençons à défaire l'accastillage et finir de préparer la sortie de l'eau avant de rentrer à la maison.

Sortie de l'eau

Nous arrivons de bonne heure un peu avant la grue, même si le bateau est prêt, nous voulons tenter une dernière fois de démonter cette #%£$^#  de goupille de safran. Malgré un chasse goupille de plus grosse dimension, rien ne bouge.  Ce n'est pas trés grave dans le sens ou les bagues sont bonnes sur ce safran. Le démonter, aurait permis de vérifier les bagues, leurs cages et refaire le safran tranquillement à la maison, mais on ferra sans. Elle finira bien par venir durant l'hiver.

Dinabar, magnifique trimaran sort en même temps que nous. Il doit être stocké au fond du parking, et sort donc en premier. Le temps de préparer la grue quelques par battages, Dinabar arrive de sa bouée, sa sortie de l'eau commence mater. Son calage est un peu plus long que prévu car les foils qui ne remontent pas assez haut poseraient avant la coque centrale. Nous les remontons avant le calage définitif du bateau.

Je tiens à démâter le bateau, pour faire une vérification de la réparation de cet hiver et changer le losange (câble inox qui rigidifie le mat). Le démâtage se passe sans soucis, tout comme la sortie de l'eau.

 
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