Mardi 28 juillet

Après une nuit passée au calme (la première depuis le début des vacances) le réveil se fait avec une mer d'huile et un ciel nuageux.

Rédaction d'articles pour le site multicoques pratique pendant que tout le monde dort. Je déjeune avec les filles peu après leur réveil, puis café avec Amelie.

La météo n'annonçant pas de pluie le matin, nous partons à terre pour tester le geocaching (recherche de cachettes). Nous prenons également les épuisette des filles, nous avons vu une pêcherie hier que les filles veulent essayer. La mer est basse et le niveau d'eau dans la pêcherie étant trop bas, nous décidons de consacrer la matinée au geocaching.

La première cachette est un peu compliquée à trouver mais on la trouve. Les filles sont fières d'elles.
La deuxième est un peu plus loin, nous avons encore plus de mal à trouver la cachette, surtout que nous ne voulons pas nous faire repérer par les moldus. C'est lise qui trouve la deuxième cachette secrète, les filles adorent cette activité.
Nous faisons un détour par les jeux pour enfants pour que les filles se dégourdissent les jambes au maximum avec escalade et toboggan. Nous devons précipiter notre retour au bateau car la pluie arrive. La précipitation par temps de pluie, c'est normal ! 

Le temps de rentrer en annexe avec Inès qui essaye pour la première fois de barrer et c'est déjà l'heure de manger. Que les journées passent vite à bord.
Un repas sous la pluie à bord n'a vraiment rien à voire avec les repas passés à bord de notre ancien trimaran. Ici on a de la place partout, on peut vivre à 4 sans problème même avec une météo capricieuse comme nous avons depuis le début des vacances. Les filles aussi se sont bien adaptée, depuis qu'Ines a de la lumière dans sa chambre, elle y joue de plus en plus souvent.

Cet après midi une lourde tâche m'incombe, je dois trouver du gaz, non pas que la bouteille de gaz soit vide, mais au vu de son poids, on n'aura pas assez pour finir les vacances. J'ai vu avec une des personnes de la capitainerie, il y a une supérette à 2,5km. Avec mon vélo, ça se fait bien. Je sors le vélo qui est caché à l'avant et regonfle les pneus. Enfin.... C'est ce que je croyais faire car ma pompe à vélo n'est pas étanche et elle dégonfle mon pneu. Amelie a préparé une liste de courses, décorée et embellie pour l'occasion par Ines, je prépare l'annexe, le vélo, un sac à dos, mon porte feuille et vogue la galère. Le personnel de la capitainerie m'aide à regonfler mon vélo. Ils sont vraiment rendant service. Je charge la bouteille sur le porte bagages et je suis parti pour le Super U de Sarzeau comme on me l'a conseillé.

Je démarre gentiment sous une pluie fine. Un vélo pliant est moins agréable à pédaler qu'un vélo classique, mais c'est tellement plus pratique qu'à pied. Sur la route, je cherche comment faire pour prendre en plus de la bouteille de gaz, un pack d'eau. Au bout de quelques kilomètres, je croise une dame qui fait les relevés de compteur électrique.
Je lui demande ma route.
Elle m'explique que je ne suis pas sur la bonne route et que j'ai encore de la route. Elle m'explique également qu'avec un peu de chance l'épicerie de Brillac sera ouverte et que je passe devant. A la capitainerie,il m'ont dit qu'elle n'ouvrait qu'en fin d'après midi, on verra qui a raison.
Je reprends ma route. 

C'est fou comme on se rend mieux compte des côtes à gravir quand on est à vélo. Je roule, je roule, je roule un peu moins vite je suis dans une côte... et personne pour me confirmer que je suis sur la bonne route. Je comprends mieux l'expression "En Bretagne, il pleut que sur les cons!". Je pensais que les gouttes de pluie faisaient la différence entre les genres, mais non ce n'est pas ça, c'est juste qu'il faut vraiment être con pour sortir quand il pleut. Moi, je suis dehors sous la pluie...
Je suis trempé, mais j'arrive enfin à la supérette de Brillac qui a les bonnes bouteilles de gaz. Mon bonheur est de courte durée car elle n'ouvre qu'en fin d'après midi, soit dans 2 heures. Je ne citerai pas ici les noms d'oiseaux prononcés à ce moment là. Je pouvais les dire fort voir les crier, car il n'y a personne dehors avec cette pluie.
Je reprends ma route plein d'espoirs et de courage, enfin un peu moins quand même qu'au début. Sur la route une entreprise de terrassement est dehors, je leur demande de me confirmer ma route... YOUPI, je suis sur la bonne route plus que 3 bornes. Arrivé au super U de Sarzeau, je suis un homme heureux mais vraiment fatigué . Dix bornes sous la flotte avec un vélo pliant sur route qui monte tout le temps, j'avais l'impression qu'il n'y avait jamais de descentes. Je fais les courses et reprends une bouteille de gaz.

En discutant avec la caissière elle m'explique qu'il y a un Super U à Arzon qui est juste à côté du port du Logeo. Je suis sûre que le gars de la capitainerie m'a bien dit Arzon et j'ai compris Sarzeau. Je confirme "En Bretagne, il pleut que sur les cons" et je suis trempé.

Avant de reprendre la route du retour je m'offre un excellent kouin aman pour reprendre des forces. La route du retour est longue, mais je connais le chemin.

Arrivé au bateau les filles ont le sourire, elles ont joué ensemble et Amélie a pu ranger le bateau.

Avec Amélie nous reprenons le système de lazzy jack (cela évite que la grand voile tombe par terre quand on la range). Je dois finir de nettoyer les oeuvres vives en plongée mais je n'ai pas le courage. On verra demain matin si j'ai le courage.

Après le repas, deux nouveaux épisodes des cités d or.

Demain, on a la famille Pinard qui vient avec nous pour naviguer.

 
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